Laissez moi vous raconter l'histoire d'une belle déception :
C'était un soir... ou un matin... d'ailleurs il était peu être midi, je n’avais plus aucune notion du temps à ce moment là. C’est un des effets que connaissent tous les mineurs lorsqu’ils passent des heures dans les mines sombres et humides où l’on trouve les filons tant convoités (un autre effet secondaire semble être le développement d’un sentiment de paranoïa associé à un peu d’agoraphobie, ce qui se traduit généralement comme suit : *un mineur dans une mine* *il tape gentiment ses filons les uns après les autres* *arrivée d’un second mineur* *Panique, gestes affolés, les deux mineurs courent partout, parfois se chevauchent mais leurs regards ne se croisent jamais et tout ça dans le plus grand mutisme…* C’est assez comparable en fait à l’arrivée d’un mulou dans un troupeau de tofus… sans les cris et le sang… encore que il ne faudrait pas aller lire dans leurs esprits. Mais j’y reviendrais à l’occasion).
Ainsi donc je minais tant et si bien que la sueur et la moiteur aidant, sous le rythme répété de mes coups de pioches, je finis par rentrer en transe malgré moi. Ce qui se passa dans mon rêve restera entre moi et le Dragon, mais oui Bolgrot me parla, il me révéla que les mineurs terrés dans la mine dissimulaient un grand trésor avec lequel ils comptaient financer l’achat de tonnes de gelées pour en inonder les entrées de toutes les mines et priver ainsi tout le pays de ressources minières. Sortant de ma transe, je lâchais ma pioche et la changeais contre ma paire de dagues (bien usées d’ailleurs, fautes de racines d’abra sombre pour en forger d’autres… *Tousse* hum désolée ^^’) et, quelque peu sous le choc de ce plan machiavélique, je me ruais sur les mineurs sombres que je trouvais.
Je dus en tuer des dizaines et des dizaines, je leur criais de me révéler l’emplacement de leur trésor tout en les faisant tomber dans mes piegés qui les faisaient exploser, et ne laissaient d’eux que des membres éparpillés convulsés et ensanglantés avec de-ci de-là des –CENSURE--. Enfin bref le spectacle était affreux mais ils se débattaient comme des acharnés. Finalement j’eus un éclair de lucidité, et alors que j’en avais immobilisé un dans un coin, je l’attaquais à son point faible : je l’enchainais à coups « d’arnaques » ! Le pauvre faisait peine à voir il pleura en appelant sa maman, et je dois avouer que j’y pris un peu de plaisir… et puis il lâchât le morceau en me dessinant une carte, avec l’emplacement du coffre « malveillant ».
J’eu pitié du mineur et je le laissais donc filer… vers un de mes pièges empoisonnés
et je pris la route de l’ile indiqué sur la carte.
Il me fallut un moment pour trouver l’entrée (que je ne révèlerai point ici
) et, un dernier garde abattu, je finis par atteindre l’ile du coffre, je fus déçu de ne trouver qu’une vulgaire boite qui se jeta sur moi aussitôt pour me mordre la cheville…
Je la laissais un moment de défouler :
Puis agacée je l’envoyais s’écraser sur un rocher, laissant tomber son contenu :
Tout ça pour ça ! Hum… Bolgrot aurait-il de l’humour ?... Hem.. je préfère ne pas en dire plus…