Les Larmes du Dragon
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 Malicya

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Fantôme de Malicya
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MessageSujet: Malicya   Malicya Icon_minitimeMer 18 Avr - 21:04

La naissance


Dans une contrée dofusienne, il existe une forêt peuplée d’Eniripsiens. Là-bas, à chaque printemps, quand la nature renaît à la vie il est de coutume pour les couples qui veulent concevoir un enfant de mettre sur le pistil d’une orchidée un peu de la poudre magique de leurs ailes. Quelques semaines plus tard retentissent le même jour de petits cris de nouveaux nés dans chacune des familles qui a suivi ce rituel. Enfin toutes sauf une qui se désespérait…
En effet, depuis de trop nombreux printemps un couple lié par un amour des plus forts se retrouvaient chaque fois le cœur brisé par le silence de leur maison qui leur pesait tant. Eux aussi ils auraient aimé voir de petites ailes frétillées et entendre résonner les petits rires cristallins. Mais chaque année s’était la déception qui naissait sous leur toit au lieu d’un petit chérubin aux joues roses.
Cette année là encore lorsque les cris résonnèrent chez tous les autres ils se serrèrent forts l’un contre l’autre et comme chaque année l’homme promit à son épouse qu’ils auraient plus de chance le printemps suivant. Cette nuit là, elle ne parvint pas à trouver le sommeil, une fois de plus. Elle sortit donc de la maison et se promena le cœur aussi plein que la lune qui brillait tout là haut. Sans même qu’elle ne s’en rende compte ses pas la conduisirent devant l’orchidée quelle avait pourtant choisi avec tout son cœur. Une seule larme roula sur sa joue. Elle se mit à genoux et pria la déesse Eniripsa de réaliser le seul vœu qui lui tenait tant à cœur. Les yeux fermés, elle ne vit pas la larme qui tombait sur le pistil là où brillait encore mais très faiblement la poudre de ses ailes et de celles de son mari. Elle resta quelques instants agenouillés, la tête pleine d’idées noires, sans même percevoir la magie qui s’opérait devant elle. Ce n’est que lorsqu’elle crut entendre un léger gazouillis qu’elle ouvrit les yeux se demandant d’où il pouvait lui parvenir. Elle aperçut alors trônant sur l’orchidée une toute petite eni, peau couleur chocolat, aux yeux pétillants de malice…
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MessageSujet: Re: Malicya   Malicya Icon_minitimeMer 18 Avr - 21:05

Une rencontre inattendue

Les jours, mois, années qui suivirent furent emplis d’amour et de joie. Mes parents m’apprenaient les divers sorts de soin et le maniement de la baguette. Je passais de longues heures à parcourir notre forêt en soignant les gentils petits monstres blessés, m’émerveillant sur la beauté de la nature.
Un jour mes petites ailes me portèrent bien loin du cœur de ma forêt, dans une petite clairière où serpentait un petit ruisseau. Je vis assise sur une pierre une jeune enfant qui avait sans doute mon âge mais faisait plus de 2 fois ma taille. Pas de doute ce ne pouvait être une eniripsa. Je l’observais masquée par un buisson. Je me souvins que mon papa nini m’avait un jour raconté que non loin de notre forêt vivait un clan de iops dans un château. Ils étaient reconnaissables au long habit orné d’une croix qu’ils portaient. La jeune fille était assise mais je devinais la croix dessinée sur son vêtement.
Tout à coup je vis une ombre avancée rapidement mais sans bruit derrière elle. A mesure que l’ombre sortait de sous le bois, je devinais de plus en plus clairement un iop brandissant une épée et marchant d’un pas décidé mais discret vers la jeune personne. Il était bien trop près tandis qu’elle ne semblait rien remarquer, trop absorbée qu’elle était par ses pensées. Je vis l’épée s’élevée un peu plus haut, sa lame brillant au reflet du soleil. J’aurais voulu prévenir la jeune fille mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je fermais les yeux très forts sans oser regarder le coup que l’homme allait asséner…
Alors un tintement métallique retentit. J’ouvris les yeux pour voir la jeune iopette qui s’était retournée et qui avait paré de sa lame l’épée de son agresseur. S’ensuivit une série de coups qu’elle contrait toujours avec courage et vivacité, le visage impassible. Mais l’assaillant était un homme adulte et fort il parvint à la faire déséquilibrer et l’envoya au sol par un violent coup de pied. L’arme de la jeune fille lui glissa des mains et alla retomber à quelques mètres d’elle. Il en profita pour lui asséner un coup sur l’épaule gauche. Une tâche de sang apparut, s’élargissant rapidement. La jeune fille y porta son autre main, appuyant fort pour atténuer le flux sanguin, le même visage toujours impassible.

« Tu ferais mieux de t’entraîner plutôt que de rêvasser ! – déclara l’homme d’une voix forte.
- Oui mon seigneur - répondit la jeune fille.
- C’est déjà une malédiction de t’avoir eu à la place d’un fils pour me succéder alors arrête de me faire honte ! » gronda t’il encore.

Puis il repartit comme il était venu, laissant sa fille blessée.

Quelques larmes roulèrent sur sa joue. Mais aucun sanglot ne brisa le calme de la clairière. Elle ne pleura qu’un instant en silence et essuya ses larmes du revers de sa main ensanglantée pour afficher de nouveau son visage impassible.
J’hésitais quelque peu à sortir de ma cachette mais je ne pouvais pas la laisser ainsi se vider de son sang. Je voletais donc doucement jusqu’à elle. Elle me regarda approcher, me jaugeant pour estimer s’il y avait quelconque danger, et estima la distance qui la séparait de son arme.

« Je suis du peuple eniripsa - lui dis-je. Mon peuple est un peuple de guérisseurs tu n’as donc rien à craindre de moi. »

Elle ne répondit pas mais me laissa placer mes mains au dessus de sa plaie et réciter une incantation. La blessure se referma. La iopette esquissa un maigre sourire à mon attention. Je n’avais jamais lu autant de tristesse et de désespoir dans un regard.

« Je m’appelle Malicya – dis-je.
- Et moi Anaelle » - répondit-elle.

Après une famille, je venais de trouver une amie…
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MessageSujet: Re: Malicya   Malicya Icon_minitimeLun 14 Mai - 16:28

Un autre rêve de Bolgrot

Après la journée éprouvante d’hier, je finis par regagner mon petit lit mais j’eus bien du mal à m’endormir. Je repensais à Bolgrot, à la mission qu’il m’avait confié et comme bien souvent je ne me sentais pas à la hauteur de la tâche. Je pensais à tous mes chers compagnons le cœur serré et surtout aux deux que j’avais bien failli perdre pour une bêtise, un malentendu. Quelques larmes roulèrent sur mes joues et je finis par tombée de sommeil l’âme emplie de doutes.
Je me vis soudain au beau milieu de la clairière du dragon mais il n’était pas là. L’endroit était désespérément vide. J’approchais du rocher où je l’avais aperçu, espérant y trouver un signe, un message, mais il n’y avait rien. Des larmes revinrent à nouveau mouiller mes yeux et là je le vis, sortir de sous la cascade, toujours aussi puissant, magnifique, magique. Les situations depuis mon dernier rêve s’étaient inversées, cette fois c’est moi qui pleurais, moi qui demandais de l’aide.
J’entendis sa voix rauque et puissante résonnée dans ma tête. Il me dit à peu près ceci :
« C’est toi que j’ai choisi pour les guider Malicya. J’ai scruté ton cœur pour cela et je crois en toi. Eux aussi ils croient en toi. La force tu la possèdes mais ton pire ennemi c’est toi-même. Regarde ce que vous avez accompli et soit fière. Vous êtes sur le bon chemin. Certains ont du mal à interpréter mon appel mais ils finiront par venir à toi et tu devras les aider. Courage Malicya, je sais que tu en as à revendre. »
Il disparut derrière la cascade, me laissant seule à mes pensées. La vision de la clairière se brouilla et je m’éveillais dans mon lit. Il faisait toujours nuit, le ciel était clair et emplit d’étoiles. Je les contemplais quelques instants. Les paroles du dragon résonnaient toujours dans ma tête. Il avait raison, mes amis, car ils sont plus que de simples compagnons à mes yeux. Mes amis, disais-je me font con fiance et m’ont déjà maintes fois rassurées dans mes périodes de doute. Alors j’en fais la promesse devant Bolgrot, Eniripsa et pour vous tous mes amis, je vais travailler dur sur moi-même pour chasser ses doutes et être encore meilleure…
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MessageSujet: Re: Malicya   Malicya Icon_minitimeMar 19 Juin - 13:27

Le chateau en danger

Comme je vous l’ai conté déjà les eniripsas et les iops cohabitaient en bonne intelligence mais ne se mêlaient pas les uns aux autres. Anaelle et moi faisions exception. Les autres eniripsas de mon âge se méfiaient de moi à cause de ma naissance étrange et je n’avais donc pas vraiment d’amies, juste mes parents. Et Ana, elle, ne pouvait aller vers les autres à cause de son statut de châtelaine et de guerrière. Elle était crainte comme son père. Voilà pourquoi nous éprouvions une immense joie à pouvoir nous retrouver et passer ensemble de petits moments comme autant de petit bonheurs, sans avoir peur des a prioris de l’autre, ni d’être jugées.
Un jour que nous avions rendez vous et qu’elle tardait à venir, mon angoisse augmentait au fil des minutes. Enfin, elle apparut sur le petit sentier et je me détendis un peu. Pourtant sa mine tendue et triste m’alarma. J’allais donc à sa rencontre aussi vite que mes petites ailes me le permettaient. Je sentais que quelque chose n’allait pas, le pressentais plutôt. Lorsque après quelques minutes qui me parurent bien longues je fus à sa hauteur. Je l’interrogeais sur ce qui n’allait pas. Elle me raconta alors qu’un clan ennemi à celui de son père avait lâché dans leur cité des trolls enragés. Ces monstres avaient finalement été maîtrisés mais avaient laissé derrière eux de nombreux soldats blessés. A peine un tiers de l’armée était encore valide et l’ennemi prévoyait apparemment de rattaquer dès la nuit tombée. Bref l’assaillant avait toutes les chances de triompher et n’allait faire aucun prisonnier. Anaelle était anéantie et tremblait littéralement de peur pour ses compagnons d’armes ainsi que son père. J’eus alors l’idée d’unir les forces de ceux de ma race à ceux des iops. Si nous pouvions leur prodiguer nos soins ils garderaient l’avantage sur l’attaquant et transformerait le château en citadelle imprenable. Mais pour cela il allait falloir que chacune de notre côté nous parvenions à convaincre nos peuples respectifs. Nous nous séparions donc pleines d’espoirs même si nous présagions que la tâche serait difficile.
J’arrivais enfin à notre village dans la forêt et commençais par aller trouver mon père. Chez nous les grandes décisions étaient prises par un couple de très vieux eniripsas. J’expliquais donc la situation à mon papa pour qu’il aille plaider notre cause auprès des 2 sages Erwyl et Zaïna. Comme il ne pouvait rien me refuser et savait la place qu’occupait Anaelle dans mon cœur, il accepta d’aller les trouver. Je le suivais quelques pas en retrait jusqu’au chêne qui leur servait de maison. La discussion fut des plus tendues. Je lisais la désapprobation sur leurs visages. Ils ne se concertèrent pas longtemps avant de nous opposer un refus. Mon père n’insista pas, tout le monde respectait ces deux aînés.
« Ce n’est pas juste ! »

Etait ce réellement moi qui venait de crier ces quelques mots ? J’avais l’estomac noué. Le silence était assourdissant. Je sentais tous les regards des villageois qui nous avaient rejoints peser sur moi.

« Il faut les aider ! Eniripsa nous a offert un merveilleux don : la magie de soigner pas nos mots ! Ce n’est pas uniquement pour guérir les nôtres ! – j’étais moi-même étonnée de mon audace, mais je ne pouvais pas abandonner ma meilleure amie.
- Cette guerre ne nous concerne pas. Nous ne pouvons pas risquer nos vies et attirer sur nous la colère d’êtres aussi puissants. – répondit Erwyl.
- Vous préférez sans doute avoir du sang sur les mains ? –je poursuivais.
- Nous en aurons si nous intervenons. - répliqua Zaïna.
- Je ne vous demande pas de prendre les armes et de faire couler le sang mais de panser les plaies d’où il coule.
- Nous ne pouvons prendre parti pour l’un des opposants, nous ignorons tout de leur querelle. Cela ne nous regarde pas. – dit le sage.
- Cela nous regardera peut-être quand ils s’en prendront à nous ! Keurvaillan nous laisse vivre ici et en paix mais rien ne nous garantit qu’il en sera de même s’il perd le pouvoir. Croyez vous que l’autre iop conquérant s’arrêtera à notre forêt ? »

J’avais visiblement enfin abordé le bon problème, celui qui les ferait se sentir concernés. Je retenais mon souffle entendant mon cœur battre fort dans ma poitrine. Ils se parlèrent par messe basse ce qui me sembla être une éternité. Mais mon argument les avait convaincu. Ils décidèrent donc d’envoyer les meilleurs soigneurs de notre village pour aider le château. Bien sûr je les accompagnais. Nous reçûmes un accueil à peine cordial par le seigneur des lieux mais malgré sa fierté il savait qu’il ne pouvait se permettre de refuser notre aide. Ses hommes, eux, étaient pleins de gratitude envers nous. Je garderais toujours à l’esprit tous ces corps mutilés, ces membres arrachés et tout ce sang… C’est depuis ce jour là que je ne supporte plus la guerre et la violence, mais le propos n’est pas là… Nous dûmes dire bien des mots apaisants, soignants, régénérant et de sacrifice pour parvenir à sauver tous les soldats. Le soir c’était levé quand enfin nous eûmes terminé, tous mes frères eniripsas et moi-même n’avions plus de force mais l’armée était debout. Elle reprit position pour défendre l’enceinte du château. Elle n’eut pas bien longtemps à attendre pour voir celle adverse au loin. Pourtant l’ennemi comprit que l’adversaire n’était finalement pas affaibli et ordonna la retraite. La citadelle et tous ses habitants étaient saufs, du moins pour cette fois. Keurvaillan nous remercia de son air toujours aussi froid et solennel mais l’ovation chaleureuse que nous firent tous les autres valait bien tous nos efforts.
Ce jour là nous avions prouvé que peu importe notre race, en nous unissant nous étions plus forts.
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